Sens.

Je l'ai beaucoup pensé, dit, écrit,ressenti... c'est l'absence de sens qui reste dure à expériencer.En dehors de son absence et du manque d'Elle,(et dieusait si c'est un gros morceau...) c'est le sens qui manque le plus. C'est le sens qui manque encore des années après le point d'impact de la tragédie.La nouveauté c'est que ça ne me ravage plus. Plus autant. Plus en permanence.

Et quand j'ai écrit ça j'ai tout dit?

Je peux rajouter que j'envie celles qui croient et que cette croyance donne sens et forme à la mort de l'aimé essentiel.Croyances religieuses ou croyances spirituelles voire ésotériques...je crois que ça les aide.Toute aide est bonne à prendre. Chacune son cheminement.Ça les aide à traverser cette vallée de larmes, de tunnel de souffrance...

Je ne crois en rien. Le néant est mon horizon.

Et je ne pense  pas, comme on me l'a si "gentiment" assené... très récemment... que ne pas croire est aussi et d'abord une croyance! (Par une maman convaincue par sa rencontre avec un médium...) Et revoilà l'éternel affrontement entre les mots.c'est  important,les mots, ça veut dire quelque chose... ça véhicule les idées... c'est précis et ça donne forme au penser.Enfin je crois !

Donc:

Le contraire de l'homéopathie c'est la médecine.

Le contraire d'un croyant  n'est ni un mécréant ni un incroyant, plutôt un agnostique.

Et comment, comment donc...  je suis passée du sens de la vie et de la mort ,question existentielle qui taraude en profondeur, au débat athée croyant agnostique matérialiste spiritualiste...?