La consolation.Attali/Bonvicini et ....

Publié le par Emmanne

Je revendique le droit d’être inconsolable de la mort de ma fille...

Mais je lis autour de ce thème...signe d'une aspiration néanmoins sous-jacente à être consolée?Je me sens à présent moins irritée qu'on évoque une consolation possible...pour les autres ...

Qui me consolerait de ce chagrin...?Personne n'a encore essayé...Qui m'approcherait assez pour que je me laisse em-brasser...par des bras consolateurs?La solitude est radicalement là aussi...

Mais j'ai apprécié cette lecture, de chapitres variés, d'auteurs différents.. de témoignages de consolation improbables...il y a un CD, on peut les écouter.. je suis sûre que c'est émouvant...mais j'ai lu ce livre durant l'An 3... et je ne me sentais pas capable de supporter d'entendre la douleur, même pacifiée.. des autres..

Pendant très longtemps, j'ai eu davantage à consoler qu'à être consolé. Sans comprendre que consoler les autres était aussi une façon de se consoler soi-même, de se rassurer face à la douleur, à l'inévitable. Il m'aura fallu un chagrin intime pour admettre qu'il est des situations inconsolables, des deuils indépassables. Pour comprendre aussi que la demande de consolation est toujours immense, même si elle est non dite ; et que l'acte de consoler est l'un des plus importants parmi tous ceux qu'un être humain doit accomplir. Consoler, c'est comprendre la peur et la douleur de l'autre; c'est aimer, sans demander à être aimé, c'est trouver une esquisse de réponse à la plus difficile et la plus narcissique des questions : comment se consoleront-ils de ma mort ?  Jacques Attali  Avec :  Gilles Bernheim Jean-Michel Delacomptée Malek Chebel Père Jean-Bernard Plessy Matthieu Ricard Laure Adler Stéphane Allix Philippe Grimbert Tanguy Châtel Marie de Hennezel Boris Cyrulnik Père Patrick Desbois Samuel Pisar Gilles Davidas Christophe Girard Anne-Christine Taylor-Descola Patrice Van Eersel

Pendant très longtemps, j'ai eu davantage à consoler qu'à être consolé. Sans comprendre que consoler les autres était aussi une façon de se consoler soi-même, de se rassurer face à la douleur, à l'inévitable. Il m'aura fallu un chagrin intime pour admettre qu'il est des situations inconsolables, des deuils indépassables. Pour comprendre aussi que la demande de consolation est toujours immense, même si elle est non dite ; et que l'acte de consoler est l'un des plus importants parmi tous ceux qu'un être humain doit accomplir. Consoler, c'est comprendre la peur et la douleur de l'autre; c'est aimer, sans demander à être aimé, c'est trouver une esquisse de réponse à la plus difficile et la plus narcissique des questions : comment se consoleront-ils de ma mort ? Jacques Attali Avec : Gilles Bernheim Jean-Michel Delacomptée Malek Chebel Père Jean-Bernard Plessy Matthieu Ricard Laure Adler Stéphane Allix Philippe Grimbert Tanguy Châtel Marie de Hennezel Boris Cyrulnik Père Patrick Desbois Samuel Pisar Gilles Davidas Christophe Girard Anne-Christine Taylor-Descola Patrice Van Eersel

Publié dans Lectures

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