Morose.
Week-end morose.Nuits hachées par les pensées morbides.
Ma tante, celle qui a Alzheimer +++ , petite soeur de mon père,s'éteint depuis hier; on attend. Je déteste attendre depuis l'accident de Manue.
Ma tante, la grande soeur de ma mère,réclame la mort à grands cris, morphine diminuée, plaie necrosante,soins palliatifs à domicile.Je plains sincèrement sa dame de compagnie en première ligne toute la journée.Son fils,mon cousin est hospitalisé en insuffisance respiratoire très sévère...je l'ai appris aujourd’hui.
Mon oncle, ainé de ma mère, n'a pas voulu lui parler , en visio , il l'a trouvée très très maigre sa soeur...Il décline mais se remet de chaque alerte terminale.pour l'instant.... Ma cousine attend ...
Ma mère pleure, triste de "penser à tous ceux qui sont partis".On lui dit quoi de tous ces malades, mourants... dans la famille?
Les questions, sans réponse...tournicotent la nuit...
*Vaut mieux mourir jeune?
*Que vaut une vie?
*Douleur mal gérée, on fait quoi?
*Ça finit par couter cher, la fin de la vie... alors...euthanasie, suicide assisté, ou pas... c'est des solutions?
*La vie a une valeur sacrée?
*La vie des vieillardes vaut autant?
*Si j'ai pareil dans mon grand age...pauvres de mes enfants... Leur éviter ça?
Du coup, mal dormi, pas en forme, mouchante, toussante...un vrai coup de mou...
Du coup, je ne vais pas aller voir ma mère, je fais relâche un jour.
Où est le rapport avec ma fille, dans ce billet de blog de deuil? En dehors d'un lien avec la mort, les morts?Ben Emmanuelle se cache derrière la question du mourir jeune et de la sacralité de la vie...
Du coup, je vais allumer sa bougie.
L'avneir n'est pas riant.