Mémoire sur le deuil à l'école.

Publié le par Emmanne

J'ai terminé le mémoire du diplôme universitaire de l'an dernier, ouf...du coup aujourd’hui j'ai un p'tit coup de mou, un coup de blues... un petit creux de vague.

J'ai dormi 10 h!

J'ai tout bien fait,hier, envoyé le PDF au secrétariat et 2 exemplaires papier à l'Espace Ethique de Paris... J’attends la note ... et avec ,  la validation de ce diplôme.

Je suis "contente" de moi d'avoir réussi à aller au bout de ce travail, pas facile de ne pas succomber à la tentation de l'abandon. Je peux remercier quelques personnes qui m'ont soutenue et empêchée de renoncer... je ne suis pas tout à fait seule...

J'ai donc écrit des remerciements...

"Merci à l’Espace Ethique d’exister et d’ainsi permettre l’éclosion d’une réflexion qui ne demande qu’à se poursuivre, sous une autre forme.

Merci à mes collègues du DU Deuil, mes CO-DU, ce groupe très hétérogène voire hétéroclite , si porteur et enrichissant du partage de nos différences, sans qui l’abandon aurait eu raison de mon désir."

et une dédicace...

"A Amély et Toma sans qui la vie ne serait pas si belle, aussi…

A Emmanuelle sans qui la mort ne serait pas si férocement familière, ce travail lui est dédié, il aurait dû parler d’Elle et du « Don »…"

Je ne pouvais pas ne pas lui dédier ce travail , sans Elle-morte, jamais je n'aurai postulé pour ce DU, jamais je n'aurai écrit ce mémoire... Sa mort m'oblige à regarder la mort en face de toutes les manières possibles, toujours , toujours plus fort, toujours plus loin, toujours plus profond...

Là, j'ai fait un détour par ma pratique professionnelle et réfléchi à la mort en général et comment l'école peut contribuer à apprivoiser cette idée à travers les activités ordinaires de la classe puis, quand la mort se fait réelle, comment l'école peut accompagner les enfants endeuillés.

J'ai abordé les différentes conceptions de la mort selon leur âge et les particularités du deuil à chaque âge de l'enfance.

Comme je garde un sérieux fond de pessimisme un peu négatif... mes conclusions et propositions ne sont pas vraiment transposables dans la vraie vie...Dans un monde idéal, peuplé de licornes et autres Bisounours  chevauchant des ars en ciel rutilants... la bienveillance serait la première et principale qualité pour accompagner le deuil des enfants...

 

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